Gomez s'absente en 3e, le Canadien l'emporte contre les Canes!

Jacques Martin parlait du fait que son équipe se doit de récolter 6-7 points par tranche de 5 matchs pour pouvoir accéder à la valse du printemps de la ligue nationale de hockey. Il y a parler, et il y a exécuter. Le premier fonctionne bien, le second, moins que nous puissions l'espérer.

Le Canadien l'a emporté dans une victoire en fusillade de 4-3 contre les Hurricanes, mais beaucoup d'erreurs, même beaucoup trops d'erreurs, ont été commises.

Premièrement, l'indiscipline. Les joueurs dans le vestiaires, après chaque rencontre, nous rapellent à tous comme il est important d'être discipliné et de ne pas écoper de punitions qui pourraient coûter cher à l'équipe. Encore là, il y a parler et exécuter. Parler, y a jamais de problèmes avec ça, mais exécuter, ça, c'est difficile. Pour exécuter ce qu'on répète aux 2-3 soirs, il faut cependant y mettre un peu du sien afin de tenter de remédier à la situation. Ce soir, Pacioretty67, l'un de ceux qui rapelle le plus souvent à quel point il faut éviter les punitions, à été celui qui a été le plus souvent bavarder avec les hommes en veston au cachot. Ses deux punitions ont été décernées lors des moments critiques, soit les deux fois lors d'un avantage numérique du Canadien. Sa première punition à toutefois menée au premier but du club montréalais en désavantage numérique. Eller a profité d'un rebond assez mou donné par Ward afin de redirectionner la rondelle dans le filet derrière le #30 des Canes. Un 6e but en désavantage numérique cette saison pour le Tricolore. Pas si pire!

Définitivement, ça colle pas pour Gomez

Le match semblait déjà perdu d'avance alors que les Hurricanes menaient par deux buts en retraitant au vestiaire après une période. Nous pensâmes tous cela. Mais non, quelque chose de magique est arrivé. Le #11 du Canadien, ce fameux Gomez qui ne joue pas mieux qu'un joueur Pee-Wee catégorie C, a soudainement retraité au vestiaire en 3e période. Et c'est à ce moment que le match commença à être intéressant. Cammalleri nivèle 2-2 avec 27 secondes de jouées sans que Gomez ne soit ni au banc ni sur la glace. Ça en dit long! Et n'allez pas voir le clavardage sur Cyberpresse.ca, auquel j'ai participé. Les commentaires allant sur le vétéran de la LNH ne lui étaient pas de toutes éloges! Si seulement il en avait eu vent... Ouch!

Sutter, 9e de la génération de la famille Sutter dans la LNH, quelques trois minutes plus tard, a redonné l'avance à son équipe en battant Price. La joie semblait se dissiper peu à peu. Comment le Canadien parviendrait-il à en inscrire un autre but, déjà que le but de Cammalleri nous avait tant soulagés. Coup de théâtre! Moen, maintenant surnommé Magic Hands par certains, vint se poster devant Ward afin de dévier un tir franc de Eller. Sans trop paraître, c'était son septième déjà cette saison. Un de plus que son total amassé la dernière saison. On repartait donc à zéro.
Soit dit en pensant, peut-être est-ce en vieillissant, mais n'avez-vous pas trouvé que Ward semble de plus en plus faible avec les tirs de la ligne bleu? Il semble beaucoup plus instable et nerveux lorsqu'il voit la rondelle provenir de la ligne défensive. D'après moi, il y aura beaucoup de visionnement de vidéos portant sur ce cas pour Ward lors des prochains jours.

Une prolongation digne des séries éliminatoires a été au menu, sans pour autant désigner de gagnants. Les poteaux, comme tout au long du match, ont été à l'honneur.

Price et les fusillades

Connaissant une lamentable fiche de quatre défaites en autant de participations en tirs de barrage cette saison, Price se devait de se reprendre en main pour faire valoir sa bonne prestation durant les dernières minutes de la troisième période ainsi qu'en prolongation. Fait à noter, Price n'avait encore aucun arrêt en tirs de barrage à ce jour. Il a brillé! Malgré le fait qu'il n'effectua qu'un seul arrêt, le tir de Larose trop haut et le poteau de Skinner, Price s'est permis de remporter sa première victoire en fusillade cette saison.
Le Canadien repart donc de Raleigh avec deux points en banque

Bref, on connaît peut-être maintenant la solution pour relancer les joueurs de Montréal! Gomez au vestiaire, bencher Palushaj et jouer avec trois trios, c'est ainsi que le Canadien s'est sorti de sa propre torpeur.
Cela mérite d'être pris en considération!